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Action Carême 2023

Voici le projet que l’EAP a décidé de soutenir pour notre action de Carême 2023 : le forage d’un puits d’eau potable avec château d’eau et canalisations pour l’école d’Andrénalafotsy. Des personnes de l’association MADAQUATRE sont venues témoigner auprès des élèves afin de les sensibiliser à un geste de solidarité .

Trop ou pas assez… la problématique de l’eau à Madagascar !

Madagascar est la 5° plus grande île au monde. Longue de 1 580 km et large de 600 km, elle couvre une superficie de 587 000 km², soit la France, la Belgique et le Luxembourg réunis. Le point culminant est à 2.879 mètres et il y a 4.800 km de côte !Loin de moi, dès lors, l’idée de dresser un état des lieux de la problématique de l’eau sur l’ensemble du territoire malgache ! Celle-ci est totalement différente au Nord et au Sud, à l’Est et à l’Ouest, et cela varie encore d’après l’altitude. Je me bornerai donc à vous parler de la région que je connais le mieux, celle des écoles : le centre-Ouest, la région côtière du Ménabe.


Le titre résume bien la situation ; Trop ou pas assez !


TROP

Ce n’est pas difficile d’imaginer les trombes d’eau qui s’abattent en quelques heures lors des cyclones et autres tempêtes tropicales, provoquant des inondations spectaculaires.

Mais quelle eau ? Pas moyen de la canaliser et elle est bien sûr non potable ! Elle va cependant alimenter la nappe phréatique de surface pour quelque temps mais cela ne résout en rien le problème, puisque cette eau est impropre à la consommation. Elle donnera tout au plus accès à une eau saumâtre qui servira pour l’hygiène, la lessive, la vaisselle etc. Et cela soulagera quelque peu les mamans et les jeunes filles pour quelques temps.

A côté de cela, comme la pluie continue à tomber pendant plusieurs jours après le passage du cyclone, elle provoque l’anéantissement des cultures ! Oui, trop c’est trop !


PAS ASSEZ

Tout au long de l’année, en dehors des moments où Dame Nature se déchaîne, il y a pénurie d’eau.

Heureusement, le problème a pu être résolu pour le village de Tandila où il y avait un puits d’eau potable. Un château d’eau et une canalisation adéquate ont été mis en place pour le plus grand bonheur de tous.

Par contre, au village d’Andrénalafotsy rien n’a encore pu être résolu et il n’y a plus d’eau du tout. Le petit puits, présent au sein de l’école, a été réhabilité mais le filet d’eau saumâtre obtenu n’est même pas suffisant pour la cantine scolaire.


Pour bien comprendre le problème de l’eau dans cette région, il est bon de savoir que la zone littorale du centre ouest de Madagascar est géologiquement caractérisée par des formations sédimentaires. Cette zone est encore riche en marécages bien que la sécheresse gagne du terrain et ne soit plus cantonné seulement dans l’extrême Sud.

Grâce à la structure du sol, les arbres et de nombreuses plantes indigènes, comme les Baobabs, peuvent vivre et se nourrir facilement. Mais ces zones sont très minéralisées et ferrugineuses, ce qui impacte fortement la qualité de l’eau.


On pourrait dire que la beauté de la nature se fait au détriment de la qualité de l’eau et quasi au détriment de la qualité de vie de la population.

Ce problème trouve son origine dans des régressions ou intrusions marines.

La première nappe phréatique est très contaminée et l’eau est très saumâtre et chargée de bactéries.

Conséquence pour notre projet

Pour avoir des eaux douces, il faut descendre dans la seconde, voire la troisième nappe phréatique. Des études géophysiques sont donc nécessaires pour déterminer la qualité des eaux sous-jacentes et s’assurer de la pertinence des travaux que nous aimerions entreprendre, à savoir le forage d’un puits d’eau potable avec château d’eau et canalisations pour l’école d’Andrénalafotsy.

Nous espérons pouvoir réaliser cela avant notre voyage prévu en octobre 2023. L’EAU C’EST LA VIE … trop ou pas assez sème la mort de manière directe ou indirecte !

Si vous voulez soutenir notre projet avec les écoles : Madaquatre, projet 520

Comité 00 « projets Madagascar » ; compte : BE22 0001 5458 3947.


Pour l’asbl,

Michelle Charlot-Ramon

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